Manchester, la ville couleur

25 août 2010

A Manchester, 50 minutes de marche dans une direction équivalent à 3 minutes de train sur les hauteurs en retour. Ainsi, au lendemain d'une journée de découverte et à l'aube d'une nouvelle vers Liverpool, un train brinquebalant façon RER parisien, nous rappelait le souvenir de notre nuit près des quais aux péniches sur Potaot Wharf et...

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de son cadre de sable frais et de table de camping oranges, roses et vertes où nous avons manqué de nous asseoir.

De Manchester, je retiendrai le soleil qui a laissé peser le lourd parapluie inutile dans le sac. Je me souviendrai des lunettes vissées au nez, des briques rouges se réfléchissant sur le bleu poli des grands buildings modernes..

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les boutiques vintages aux imprimés fureur....

.... des boutiques de vinyles soul baignées dans des lueurs de croissants au four, d'un grand HMV qui n'a toujours pas Indochine dans ses bacs mais qui diffuse à pleines enceintes The Suburbs. Je me souviendrai des mosaïques des célébrités de la ville que nous n'avons pas vues, toutes cachées qu'elles étaient par des échafaudages mais l'intérieur de cet Afflecks Palace aux étages à facettes cosy, grunge, garage ou rock. Puis aussi le look cosmopolite et assumé de la jeunesse qui m'a rappelé les foules d'un groupe que je ne veux pas encore citer, du canapé violet où l'on s'est vissée avec Margaux au creux de 17h00 18h00 en compagnie d'anglais aux cheveux roses, car l'Urbis était fermé, ils veulent en faire un musée du football. Trop peu pour moi. Et aussi des "good Morning, Darling", de mon sandwich oeuf-cresson à un moment intenable,...

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de la grande roue sous le ciel bleu...

... de ce couple de filles affolées de tendresse dans leur coupe choco-menthe, du café Hard rock visité en coup de vent et qu'il vaut mieux réserver si on veut y retourner en soirée pour le dessert, tant pis, je n'aurais pas fait l'inventaire des guitares ni croisé (éventuellement) B. sous la citation d'Oasis. Je garderai le souvenir du....

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Printworks, ses enseignes à néons, ...

... et....

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son intérieur rétro, pailleté, télévisé, comme un corridor vers un autre univers,....

... qu'à Manchester, on peut manger à la Nouvelle Orléans (sous un nom déguisé et passé) en écoutant du Marvin Gaye et que putain que...

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c'est bon (beau) ce goût de bayou.

Puis la bibliothèque John's Rytmann et ses rêves de livres dans une ambiance gothique, ses alcôves sereines, l'odeur des pages vieilles et de la pierre brute, des sacs Burberry du complexe (fast-) food comme une plateforme l'attente à l'obésité qui trône en l'air sur le centre ville, et puis près d'un de ces petits canaux, le quartier gay aux banderoles de fêtes,une allée aux plaisirs sous les drapeaux arcs en ciel, coincés entre Canal Street, et Princess Street, ô ravissement des noms évocateurs, passé au petit matin quand s'installaient à peine les tables sur les pavés, pas un seul couple en vue, que des serveurs en chemise, mais...