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Les bigarrures d'une bulle
27 juin 2011

My mood - Archives postées tardivement, n°1

24/04/2011 : « Rappelle-toi de ce que j’ai déclaré ; il s’agissait de paroles sacrées : « Beauté, rien de plus noble et de plus fugitif. » Beauté, idéal vers lequel, même l’oiseau le plus fort, le plus vif, ne saurait se hisser dans la cime du ciel. Maintenant, regarde par terre, les pétales fanés de tes fleurs éphémères. » Anthologie Palatine. Thymoclès.


Suite à cette citation, vous devez vous attendre à ce que je vous parle de beauté. Non. Pas envie. Je parlerai d’un autre sujet. Je parlerai de mes pieds. Oui.

Je regarde beaucoup mes pieds. D’ailleurs, j’en parle souvent. Mes amis me connaissent aussi par ces appendices là. Je vous tairai pourquoi. Bon. En ce moment je les tiens calme. Je les regarde. Il faudrait que je les vernisse encore. Le brillant des ongles se lamine. J’ai la flemme. Je ne fais rien de mes journées. Enfin c’est comme ci. C’est faux. Je maile, j’appelle et j’attends. Je ne me tourne pas les pouces, je regarde mes pieds. Je les chausse. Parfois. Rarement, en ce moment. Chaussures compensées semelle paille, laçage chocolat en petit nœud papillon ; ballerines rouges à pois blanc et poudre ; chaussons blancs ; spartiates vermillons ; ballerines blanc-beige-taupe à bride cheville. Sous mes pieds, il y a des semelles. Sous mes semelles, il y a le talon. Sous le talon, il y a du vide. Aucune fleur qui se fane, juste un rien. C’est étrange, je ne chute pas. J’aimerai bien. Ça les ferait bouger, mes petits pieds. Pour qu’ils me réceptionnent en pieds joints, que le talon percute le sol, que mes orteils se plient et crient grâce. Pour qu’enfin, sitôt la douleur du choc passée, l’appel de l’aventure, de nouveau, se fasse sentir et qu’ils se mettent à courir. Un peu d’exercice, à la fin ! Je m’encroute moi ! (Et mes nerfs  [bug du lobe céphalique à adjectifs et synonymes : pédestreq/podologue/piétonniers. Hein ?Euh ?.. zwing zwing : plantaires !]  ont intégré l’esprit de Croc-blanc !)   Mais voilà, hélas, quand je les regarde, ils sont en éventail. Je passe mes journées, jambes étendues, PC sur les cuisses,  à ne rien céder aux minutes qui ne m’envoient aucune confirmation d’un avenir… avenir… adjectifs (bon sang !)  ? Hum : plusieurs. Fructueux, épanouissant, professionnel, énergique !  Ce que je retire de la recherche active de travail ? C’est que c’est très facile de regarder ses pieds car ils sont toujours devant soi  (et tout à fait totalement, incongrument [dans leur fixité] inactifs –ah bon ça me pèse ?). Cela rappelle un ancien proverbe, bien connu : pour avancer, un pied devant l’autre. C’est plus facile, j’admets. Mais comment faire quand ils sont cote à cote ? Ah ! (AH, ah, même !) Eh bien, j’attends qu’on m’en tire un. Allez-y, mordez par la cheville, tirez, les chiens ! 

 

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